Le principe de la sauvegarde consiste à copier des documents et à les réserver. L’objectif est de restaurer des données en cas de perte.
En fonction du volume global des documents à sauvegarder, deux solutions sont envisageables. D’une part, une manipulation manuelle permettra de copier une petite quantité de données vers un support dédié. Un prochain article traitera de ces supports. D’autre part, une base de données ou un volume plus important de fichiers ou d’utilisateurs devra faire l’objet d’une sauvegarde automatisée. La procédure passe, alors, par un logiciel de sauvegarde.
Les avantages d’un logiciel de sauvegarde
Automatisation
Par rapport à une sauvegarde manuelle, l’avantage d’une tâche automatisée, est qu’il n’y a plus besoin d’y penser. A l’heure dite, la sauvegarde copie et colle sur le support choisi, les dossiers sélectionnés, le ou les jours définis. En général, en fin de sauvegarde, le logiciel est capable d’envoyer un rapport par mail, à une ou plusieurs adresses mail. Ce rapport indiquera que la sauvegarde a bien eu lieu ou s’il y a eu des erreurs et sur quels fichiers.
Gestion des erreurs
Erreurs de copie
Lors d’une copie avec Windows par exemple, à la moindre erreur, la copie s’arrête. Ce qui a été copié avant est fait, mais ce qui devait être copié après est annulé. La reprise du processus comporte un risque d’oubli. L’idéal est de tout reprendre depuis le début, avec le risque de retomber sur la même erreur. Le logiciel, quant à lui, ne s’arrête pas. Il continue jusqu’au bout en notant les fichiers en erreur de copie dans un rapport.
Fichiers ouverts
Une des causes principales d’erreur dans une sauvegarde concerne les fichiers ouverts. C’est l’exemple d’un document resté ouvert sur un écran. Une sauvegarde classique passera ce fichier car il est cours d’utilisation. Les sauvegardes par bloc ne sont pas soumises à ce genre de contraintes.
Temps de sauvegarde
Dans les PME d’une trentaine d’utilisateurs, une sauvegarde peut durer 10 à 16 heures. En entreprise, si on tente de programmer une sauvegarde après le départ des derniers utilisateurs, il faut qu’elle soit terminée avant l’arrivée des premiers. Cela permet d’une part d’éviter des erreurs dues aux fichiers ouverts, d’autre part de ne pas ralentir le réseau ou le serveur durant cette tâche.
Le principe de la sauvegarde complète / différentielle / incrémentielle
Par conséquent, pour réduire le temps de traitement les informaticiens ont souvent recours aux sauvegardes différentielles. Avec cette option, on ne copie plus la totalité des fichiers. Le logiciel copie uniquement ceux qui ont été modifiés depuis la dernière sauvegarde (différentielle) ou depuis la dernière complète (incrémentielle). En moyenne, sur une journée, les fichiers modifiés représentent moins de 10% du global si on inclut les archives. Une tâche complète de 16 heures ne prendra plus que 1h30 environ. Bien entendu, il faut toujours une première sauvegarde complète.
Le principe de la sauvegarde par blocs ou granulaire
La sauvegarde différentielle réduit le nombre de fichiers à traiter. Mais prenons l’exemple d’un fichier Outlook. Il s’agit d’un un gros fichier modifié chaque jour. Ce gros fichier devrait être sauvegardé également tous les jours. Ça prendrait beaucoup de temps. La sauvegarde par blocs ou granulaire ne considère plus le fichier comme un élément, mais comme une écriture occupant plusieurs blocs sur le disque dur. Il est par conséquent capable de ne sauvegarder que les blocs modifiés et de réduire d’autant la quantité de données à sauvegarder.
Miroir / clichés
Pour éviter de restaurer des éléments périmés, qui ont été récemment triés et rangés, on peut mettre en place une option miroir ou fonctionner avec des clichés.
Clichés : après une sauvegarde complète, le logiciel fait un cliché de l’état des éléments sélectionnés et des modifications laissant la possibilité de revenir à une situation antérieure. C’est le principe que l’on retrouve dans les « versions précédentes » de Windows ou la « time machine » d’Apple.
Miroir : après une sauvegarde complète, le logiciel fait une différentielle mais les fichiers ou dossiers supprimés de l’emplacement d’origine seront aussi supprimés dans la destination. Dans cette configuration, il faut mettre en place plusieurs sauvegardes pour éviter les pertes dues aux suppressions accidentelles.
Bases de données / VM
Enfin, certains logiciels plus évolués savent sauvegarder directement des bases de données telles que des bases SQL ou de messagerie Exchange. Ces bases demandent des outils particuliers et dans le cas d’une messagerie Exchange, la sauvegarde offre la possibilité de ne restaurer qu’une boite aux lettres ou qu’un dossier dans la boite, voire juste un message. Ces logiciels particuliers, ont aussi la possibilité de savoir sauvegarder des machines virtuelles complètes comprenant système et données.
Voici une liste de logiciels qui font très bien les sauvegardes
Les logiciels freemium : Cobian Backup ou Uranium Backup
Les logiciels payants : Acronis, Veem, Symantec Backupexec, Oodrive.
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